Philippe Katrin "Marine Le Pen non, non Marine Le Pen, non, non Putain, elle est derrière moi"
Dans la chanson, elle le suit, le poursuit dans les rues de Paris. Cauchemard.
Devendra Banhart "Just like a child" Je n'aime que cette chanson de leur dernier album.
Susheela Raman "Music for Crocodiles", un de ses derniers albums. J'ai adoré le documentaire
diffusé récemment sur arte: "Aux sources indiennes". Les sons traditionnels
me happaient et arrivaient à me déconnecter de la réalité.
22 novembre, 2005
21 novembre, 2005
Invitation
Invité du journal du soir, vendredi, je crois, Samuel Benchetrit désire s'adresser à N.Sarko. Avant de faire la promotion de son propre livre sur la banlieue de son enfance, il aimerait que le ministre l'accompagne dans la vraie banlieue, sans photographes ni tout le tralala médiatique, qu'il se fasse une idée juste de la réalité, de son côté réellement pourri. Plusieurs fois, il a lancé son invitation, pourvu que l'autre acquiesce. Petit, revanchard, démago., antipathique, censeur, mauvais joueur et très laid.
11 novembre, 2005
complément d'enquête
Benoît Duquesne, l'animateur.
Michel Bon, l'intervenant, accessoirement ancien président de France Telecom, Carrefour, ANPE, n°2 du Crédit Agricole et présentement, consultant de la banque Close Brothers.
A propos des conditions financières de départ du patron de Carrefour, Daniel Bernard, avant l'été dernier.
" - M.B : Avec la mondialisation, on a fait entrer dans les champs de la comparaison tous les patrons du monde (...). Vous parliez des indemnités de retraite, la retraite garantie...
- B.D : ...la retraite chapeau
- MB : alors, vous avez deux façons de voir les choses. Si j'ai bien compris, sa retraite allait représenter un peu moins de 40% de ce qu'il gagnait avant. C'est une grosse chute de salaire quand même, passer de 100 à 40. La plupart des salariés, quand ils prennent leur retraite ne passent pas de 100 à 40.
- B.D : Mais ils n'ont pas les mêmes salaires non plus!
- M.B : Oui, mais ils n'ont pas eu les mêmes habitudes de dépenses. En revanche, ça n'interdit pas peut-être, quelques fois de se poser une minute et de se dire est-ce-que j'ai besoin d'autant d'argent pour vivre, ça c'est permis."
EDIFIANT
Michel Bon, l'intervenant, accessoirement ancien président de France Telecom, Carrefour, ANPE, n°2 du Crédit Agricole et présentement, consultant de la banque Close Brothers.
A propos des conditions financières de départ du patron de Carrefour, Daniel Bernard, avant l'été dernier.
" - M.B : Avec la mondialisation, on a fait entrer dans les champs de la comparaison tous les patrons du monde (...). Vous parliez des indemnités de retraite, la retraite garantie...
- B.D : ...la retraite chapeau
- MB : alors, vous avez deux façons de voir les choses. Si j'ai bien compris, sa retraite allait représenter un peu moins de 40% de ce qu'il gagnait avant. C'est une grosse chute de salaire quand même, passer de 100 à 40. La plupart des salariés, quand ils prennent leur retraite ne passent pas de 100 à 40.
- B.D : Mais ils n'ont pas les mêmes salaires non plus!
- M.B : Oui, mais ils n'ont pas eu les mêmes habitudes de dépenses. En revanche, ça n'interdit pas peut-être, quelques fois de se poser une minute et de se dire est-ce-que j'ai besoin d'autant d'argent pour vivre, ça c'est permis."
EDIFIANT
09 novembre, 2005
la cloche de Debré
Ils étaient tellement remontés les députés cette après-midi à l'assemblée que Debré tintait comme un oui-oui maltraité et menaçait d'interrompre la diffusion des débats à la télé. Il est loin des banlieues celui-là sur son perchoir doré.
Villepin, carré comme un rugbyman, égrenait ses remerciements aux gendarmes, policiers, sapeur-pompiers et soutenait vivement son AMI Sarkozy, ce qui a déclenché une salve de désapprobations dans l'opposition après le court instant d'union dans les applaudissements convenus de soutien. J'ai retenu 2 choses dans son discours.
Primo, il s'engage personnellement à ce que tous les jeunes qui se manifestent auprès de l'anpe ou des missions locales obtiennent un entretien approfondi avec un conseiller débouchant dans les 3 mois sur une formation, un stage ou un contrat. Ce sont les chiffres truqués du chômage qui vont se trouver dopés d'un coup. Villepin se la joue Copperfield ou bonimenteur-de-la-foire-de-Paris, le résultat est le même: de l'esbrouffe. Comme une rustine trouée mal réparée. Comme par magie, y'avait rien avant, y'a un p'tit nonos après. Coût: des milliers de bagnoles brûlées.
Secondo, il parle solennellement au nom de la France, Elle n'acceptera pas les "chances différentes et les avenirs inégaux". Comme discours plus faux-cul, y'a pas mieux. Aucuns d'entre-eux ne connaîssent ni ne connaîtront jamais la vie au coeur des banlieues, leurs enfants ne partageront jamais leur place en or, ou cèderont quelques miettes au mieux. La France des castes est une réalité, et ces discours pompeux pétris de bonnes intentions ne changeront rien.
Villepin, carré comme un rugbyman, égrenait ses remerciements aux gendarmes, policiers, sapeur-pompiers et soutenait vivement son AMI Sarkozy, ce qui a déclenché une salve de désapprobations dans l'opposition après le court instant d'union dans les applaudissements convenus de soutien. J'ai retenu 2 choses dans son discours.
Primo, il s'engage personnellement à ce que tous les jeunes qui se manifestent auprès de l'anpe ou des missions locales obtiennent un entretien approfondi avec un conseiller débouchant dans les 3 mois sur une formation, un stage ou un contrat. Ce sont les chiffres truqués du chômage qui vont se trouver dopés d'un coup. Villepin se la joue Copperfield ou bonimenteur-de-la-foire-de-Paris, le résultat est le même: de l'esbrouffe. Comme une rustine trouée mal réparée. Comme par magie, y'avait rien avant, y'a un p'tit nonos après. Coût: des milliers de bagnoles brûlées.
Secondo, il parle solennellement au nom de la France, Elle n'acceptera pas les "chances différentes et les avenirs inégaux". Comme discours plus faux-cul, y'a pas mieux. Aucuns d'entre-eux ne connaîssent ni ne connaîtront jamais la vie au coeur des banlieues, leurs enfants ne partageront jamais leur place en or, ou cèderont quelques miettes au mieux. La France des castes est une réalité, et ces discours pompeux pétris de bonnes intentions ne changeront rien.
08 novembre, 2005
C'que j'dis ma pov' dame
Ce que Chirac sait faire de mieux, c'est bouffer des pommes et boire de la bière. Son allocution tardive de chef d'état était minable, du verbiage, du bouche-trou médiatique. En gros, "ce que font les émeutiers, c'est pas bien, pas bien du tout! (je vous demande de vous arrêter aurait renchérit Balladur si on lui avait demandé son avis)" et démerdez-vous... Khadaffi, histoire de se foutre un peu de sa gueule, lui a bien proposé son aide mais à monsieur, on ne lui en conte pas de pareil!
Sarko, dans un autre registre, plutôt démago, s'adresse aux beaufs de la France en singeant leur langage. En gros, "on va nettoyer les quartiers de toute cette racaille", oh ouais, ouais, ouais pense simone et raymond, pas mal racistes sur les bords.
De" Villepin-pon-pin" (20 minutes) préconise le déploiement de policiers-playmobils dans tous les quartiers sensibles, la méthode révolutionnaire des années 50 -tous au lit à 20h- et envoyer futurs p'tits cons à l'apprentissage du turbin.
Les journalistes, la gueule en cul-de-poule, se sont posés des questions "faut-il montrer ces véhicules en feu? si oui, vont-ils ainsi nous instrumentaliser?" , sont cons ou quoi? Les jeunes jubilent à l'écoute du score des bagnoles et entrepôts crâmés.
Ce qui me troue le cul, c'est cette question qui revient dans les médias "comment cette flambée de violence a-t-elle pu arriver?" Y'a rien à comprendre, tout à ressentir. La maison confortable avec le jardin sans crottes de chien, en rêve. Mais le boucan des voisins qui gueulent, s'étripent, le rap, les pneus qui crissent la nuit, les drogués et les alcolos du degré + au +++, les sirènes, les immeubles comme paysage, le rien ou des boulots de merde comme perspective, en vrai.
Qui rêvent de ça?
ça, c'est mon quotidien; mon gosse de 2 ans, fan de toy sory, me lance sa réplique favorite "pas de violence!"; pas de fric, pas de boulot mais du savoir-vivre: je dis merci, bonjour, au revoir et je tiens la porte à celui qui me suis, en colère contre le système injuste mais je ne crâche pas par terre et n'incendie pas les bagnoles. La faute aux parents, incapables d'éduquer leurs mioches, la morale ça coûte rien.
Sarko, dans un autre registre, plutôt démago, s'adresse aux beaufs de la France en singeant leur langage. En gros, "on va nettoyer les quartiers de toute cette racaille", oh ouais, ouais, ouais pense simone et raymond, pas mal racistes sur les bords.
De" Villepin-pon-pin" (20 minutes) préconise le déploiement de policiers-playmobils dans tous les quartiers sensibles, la méthode révolutionnaire des années 50 -tous au lit à 20h- et envoyer futurs p'tits cons à l'apprentissage du turbin.
Les journalistes, la gueule en cul-de-poule, se sont posés des questions "faut-il montrer ces véhicules en feu? si oui, vont-ils ainsi nous instrumentaliser?" , sont cons ou quoi? Les jeunes jubilent à l'écoute du score des bagnoles et entrepôts crâmés.
Ce qui me troue le cul, c'est cette question qui revient dans les médias "comment cette flambée de violence a-t-elle pu arriver?" Y'a rien à comprendre, tout à ressentir. La maison confortable avec le jardin sans crottes de chien, en rêve. Mais le boucan des voisins qui gueulent, s'étripent, le rap, les pneus qui crissent la nuit, les drogués et les alcolos du degré + au +++, les sirènes, les immeubles comme paysage, le rien ou des boulots de merde comme perspective, en vrai.
Qui rêvent de ça?
ça, c'est mon quotidien; mon gosse de 2 ans, fan de toy sory, me lance sa réplique favorite "pas de violence!"; pas de fric, pas de boulot mais du savoir-vivre: je dis merci, bonjour, au revoir et je tiens la porte à celui qui me suis, en colère contre le système injuste mais je ne crâche pas par terre et n'incendie pas les bagnoles. La faute aux parents, incapables d'éduquer leurs mioches, la morale ça coûte rien.
Inscription à :
Commentaires (Atom)