Benoît Duquesne, l'animateur.
Michel Bon, l'intervenant, accessoirement ancien président de France Telecom, Carrefour, ANPE, n°2 du Crédit Agricole et présentement, consultant de la banque Close Brothers.
A propos des conditions financières de départ du patron de Carrefour, Daniel Bernard, avant l'été dernier.
" - M.B : Avec la mondialisation, on a fait entrer dans les champs de la comparaison tous les patrons du monde (...). Vous parliez des indemnités de retraite, la retraite garantie...
- B.D : ...la retraite chapeau
- MB : alors, vous avez deux façons de voir les choses. Si j'ai bien compris, sa retraite allait représenter un peu moins de 40% de ce qu'il gagnait avant. C'est une grosse chute de salaire quand même, passer de 100 à 40. La plupart des salariés, quand ils prennent leur retraite ne passent pas de 100 à 40.
- B.D : Mais ils n'ont pas les mêmes salaires non plus!
- M.B : Oui, mais ils n'ont pas eu les mêmes habitudes de dépenses. En revanche, ça n'interdit pas peut-être, quelques fois de se poser une minute et de se dire est-ce-que j'ai besoin d'autant d'argent pour vivre, ça c'est permis."
EDIFIANT
11 novembre, 2005
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