L'auteur nous livre une saga. Ah caca, un truc mièvre comme on en voyait l'été sur la une ou la deux. Que nenni. Il nous livre la Jamaïque surtout celle des années 50 jusqu'à nos jours, la Jamaïque des villes et la Jamaïque des champs, son racisme, ses déracinés, ses exilés sans tremper dans le pathos. Les dialogues sont succulents d'humour, sucrés et colorés et parfois d'une telle sensualité... Un régal toutefois je reste sur ma fin malheureusement bâclée.
_ Un thé, trè chè ?
_ Oui, je vous prie, répondit Jenny en se disant que le réfri-
gérateur derrière elle était assez spacieux pour abriter une famille entière des bidonvilles. Juste un sucre.
_ Quel dommage qu'on ait pas un peu de marie-jeanne à
mettre dans le thé, regretta Hortense. Ca me ferait du bien, m'aiderait à me relaxer, à bien dormir. La traversée m'a épuisée. Tu as vu le nombre de gensses qui ont été malades, à bord ? Je me demande si on peut trouver de la marie-jeanne en Angletè ? Peut-être pas, vu que le soleil a décidé d'abandonner ce pays.
Ed. Au Diable Vauvert. 2007
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