Je suis une fille, je n'aime pas le foot et la retraite de zizou m'indiffère.
Je suis une fille et pourtant je n'aime pas le shopping ni les instituts de beauté encore moins le coiffeur. Je déteste les salons de coiffure, à choisir je préfèrerais claquer mes petits deniers dans un bouquin plutôt que de les voir tomber mèches par mèches au pied de la coiffeuse. Chaque fois que je franchis le seuil de la boîte à supplices, je vois l'enfant que j'étais entre les mains de la vieille coiffeuse, cette morue à cancans, me défigurer avec sa saloperie de "coupe à la stone" façon Mireille Mathieu, chaque fois je ressortais moche comme la Mireille. Je fréquente le fast-cut, le vite fait pas chèr, là où on ne vous offre pas le café mais la tête de cochon. Pas contente qu'elle était la coloriste, pas de shampooing soin machin, pas de couleur ni de mèches, pas de laque. Je veux juste qu'elle me raccourcisse les tifs. "Et votre raie, madame, elle est où?" Premier sous-sol au-dessus du trou! Elle me gonfle, elle traînasse, "i sont où les closer? je les avais cachés, j'ai pas encore eu le temps de lire Tom Cruise, le scientologue. Et Loana, qu'est-ce-qu'elle est moche, mais Indra, elle est trop belle..." D'habitude, je laisse toujours un pourboire mais aujourd'hui, macache, trop conne. Vade retro, la caque sent toujours le hareng.
27 avril, 2006
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire