La nuit nuit.

Dormir ou ne pas dormir. Quelle plaie ces insomnies et son cortège d'images télé. En à peine deux nuits, je suis incollable: sur les deux frères Jourdain dont la seule connaissance à leur actif est le patois ch'ti incompris lors de leur procès, deux tarés qu'on aurait volontiers "débouliqués" à coups de "caielle";: sur la façon de travailler du mosaïste Mr Hochard, qui muni de sa marteline, pince ou tranchoir progresse à la vitesse de 0,30 m2/jour;: sur Pink qui chante des ironiques "I wanna be a stupid girl" et Indra un débile "sois-beau et tais-toi";: sur le palace Plazza Athénée qui organise des "private" soirées à la demande des gens riches, les filles étant maquillées comme de pathétiques poules et les garçons fringués comme de pathétiques maquereaux;: sur Gauguin qui disait de lui "je suis un artiste, un grand artiste", il se tapait des tahitiennes, péruvienne et autres -iennes, a tenté de se suicider à l'arsenic, est mort en 1903 dans sa case, dans les îles. Dans le désordre y'avait aussi les incontournables chasseurs et comme hors-d'oeuvre/ou gâterie le "Supervixens" de Russ Meyer que mon programme télé, encore le même, avait qualifié de bonne comédie...à prendre au X degré alors...Maureen of Hollywood et Paulette étaient en charge des costumes...mais y'avait que des gros seins de nymphomanes. Je ne savais pas qu'en 1975 la chirurgie plastique était aussi pointue!
Bonne nuit.