29 mars, 2006
le complexe du post-corn
Envie de gueuler, c'est dans l'air du temps. Marre de tout, de l'insipide. De tous ces posts; à qui les gros seins, la femelle lascive, le lien brillant, la peinture-in, la vanité, le moi caché. Besoin de ressentir, de légereté. Prendre art mengo au mot, pouvoir dire je pars comme on jette un livre, un pavé pour écrire un beau jour l'histoire que l'on a rêvée, valser d'insouciance se délestant des pensées qu'on sème en hiver mais qu'on ne veut plus récolter dès qu'on passe à l'heure d'été. Désirer le frisson, un baiser quand tout me ramène aux joies de nos heures érogènes. Enfin espérer l'interdit, s'entendre murmurer je suis votre amant réservé et je vous aime à discrétion d'un amour tenu si secret que vous l'ignorez sans façon je suis votre amant clandestin ... vous m'aimez entre guillemets deux doigts, un geste pour y rentrer et me voilà tout excusé de mes parenthèses en pensée. Je peux croire qu'un homme puisse écrire ainsi quand tout ce qui le tend ne sera que son vit contenté.
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