22 septembre, 2008

Papa Tango Charlie

Pour 5 euros je me suis envoyée en l'air, j'ai pollué la planète et gaspillé le précieux or noir. Surtout ne pas parler de petit coucou en désignant le petit avion de tourisme, ce serait faire offense à ces fortunés passionnés qui pilotent comme vous conduisez votre berline. La semaine dernière, je suis allé à Bonifacio. Bien, bien. Profitons de ce quart d'heure et laissons la polémique de côté, de toute manière le pétrole est mort vive l'égoïsme. Pour accéder au cockpit à 4 places, il faut grimper sur l'aile du zinc et se plier comme une vieille arthritique, puis la boucler et enfiler le gros casque-micro pour se la jouer Carte au Trésor. L'avion prend son élan sur une piste herbeuse défoncée en compagnie d'une nuée de piafs pas du tout effarouchés. Moi, pas rassurée. Dites, vous êtes sûr qu'elles ne vont pas nous percuter toutes ces bestioles. Et ça fait longtemps que vous piloter? Je crains la défaillance technique plus que celle de m'élever dans les airs. D'ailleurs côté sensations, elles sont plutôt nulles, même pas un chouia de petit haut-le-coeur, peut-être quand la bête vire à 45° ou quand le maniement du manche est trop brusque... Même la vitesse, on ne la sent pas. Ca file à 250 km/h et on a l'impression qu'il en fait 20. Je ne vais pas bouder mon plaisir, l'expérience était aussi plaisante qu'imprévue
d'autant que vue du ciel la métropole Lilloise est étonnante de diversités et chamarrée comme une belle feuille d'automne.

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