
Je pense aux chairs en décomposition sur lesquelles pendouillent de pathétiques médailles.
Tu peux être fier de ton papa, il est mort en bon professionnel. J'imagine que les mères leur ont servi le discours du patriote et toute la phraséologie guerrière propre à construire le mythe. Evidemment le génial petit rhétoriqueur nous a livré une fable bien couillue, celle d'un Homme de RESPONSABILITE, et de régurgiter une bouillie avec des gros morceaux de camaraderie, de bravoure, de légitimité et de liberté. La belle histoire. J'ai toujours en tête l'ouvrage de Svetlana Alexievitch,
Les cercueils de zinc, lu il y a plus de 10 ans, le bourbier, la folie de ces hommes et les cadavres. Des cadavres, tant de cadavres qu'ils finiront par justifier eux-seuls la barbarie russe et afghane. La mort justifiant la mort. La responsabilité ne signifie rien qu'un grand joli mot creux pour empaler les consciences à bon compte. Arrgh, ça pue le vomi.
Encore plus édifiant en les lisant :
http://nawaaye-afghanistan.net/spip.php?article7216
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