24 juin, 2008

3 heures de jazz

Bernard Rancillac / Not Adderley 1976

La salle de ciné s'est transformée en salle de concert. C'était un soir à fêter la musique, un soir tiède. Oh lala. Que des vieux. Normal, les standards de jazz américains drainent un public d'époque. Demain, je serai plus vieille d'un an, je colle à la cible. Je m'en fous, j'adore les concerts de jazz, je suis assise, mémère, et je fais aller les doigts de pieds et de mains au rythme des instruments. Très bien, le bassiste. Mieux encore le trompettiste. Pas fanfaron, à l'inverse des saxophoniste et tromboniste jouant les cadors. Il ne payait pas de mine, petit gros tassé sur sa chaise, affalé la main sur le menton comme
s'il se faisait chier. Ca devait être le cas, il n'attendait
qu'une chose, donner ses tripes et plus encore.
J'ai tout pris. La sueur, l'énergie, l'émotion.

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