
S'il y a bien 2 films qui me résument, ce sont bien ces 2 films qui se sont enchaînés dimanche soir.
Alors que les garçons, à l' époque, avaient la tête dans les étoiles en guerre, la bêta que j'étais faisait son trip romantique dans la brousse du collège. J'avais le béguin pour le gars qui ressemblait à Robert dans out of Africa, je bassinais mon entourage avec ce beau gosse, je suis devenue fan du film vu dans la plus belle salle de cinéma que comptait Lille, alors, avec son entrée à la New-Yorkaise et son tapis rouge majestueux menant à la délicieuse salle monumentale. Le film s'ouvre avec le planant thème de John Barry, dès les premières notes, je pense à la fin, à la mort de Denys et je ressens un boulgi-boulga de tristesse et mélancolie indéfectible, même après le quinzième visionnage. Ca existe encore des mâles qui réclame la bagatelle ainsi : J'aimerais beaucoup. En souffrirez-vous ? Hum, Robert.
Ce qui me fait écho dans Le péril jeune, c'est le duo / branleur-incertitude.
Une scène, celle d'Elbaz en jogging année 70 délaissant ses révisions de maths pour mimer un joueur de basket, de foot et de tennis.
Une réplique, effrayante. On sait pas ce qu'on veut mais on sait ce qu'on veut pas.
Le dégoût de la vie à se la construire après l'obtention de ce foutu bac et se noyer dans l'overdose. Je ne sais pas dans quoi je me suis noyée mais je sais que je le suis jusqu'au cou. Je déteste les changements, les projections. Foutu Peter Pan.
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