Je dirais par définition que c'est le genre d'homme qui peut vivre pour toujours dans
le malheur. Il s'imagine que c'est comme ça que ça doit être. Il faut une bonne dose
d'explosif pour faire bouger des types comme ça. Je les vois bien dans une cellule de
prisonniers à regarder par les barreaux le soleil briller en disant :
- N'est-ce pas qu'on a de la chance ? C'est une si belle journée !
- Tenez, leur dîtes-vous, voilà une scie à métaux. Attaquez-vous
aux barreaux.
- Oh ! je ne sais pas, répondent-ils. Ici, on peut s'attirer un tas d'ennuis
avec une scie à métaux.
Mémoires imaginaires de Marilyn, Norman Mailer.
Je ne savais qu'il était mort depuis depuis 24 jours. Même pas entendu parler. Alors qu'il m'arrivait d'y penser à ce vieux bonhomme depuis la lecture d'extraits en avant première, cet été dans le monde 2, de son dernier bouquin. Un pavé sur l'enfance d'Hitler et un délire sur comment le Mal s'est approprié le corps et l'esprit de cet adolph-là. La dernière grosse merde pondue par un auteur sénile, si j'en crois les critiques. Justement, j'aimerais pouvoir la lire et la sentir en entier. Je n'aime pas dépendre des idées des autres.
04 décembre, 2007
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