Au même moment, des minettes hystériques se pressaient au zenith pour aller voir plus que pour écouter le groupe bidule teuton à la mode,à des milliers de notes de-là Susheela Raman offrait au minuscule groupe d'expectateurs que nous étions, heureux privilégiés pour une dizaine d'euros, sa voix, son âme, sa gentillesse. Là dans cette drôle de yourte sertie de petits miroirs, un bar, la centaine de figurants, le guitariste et le violoncelliste branché sur le courant, elle nous a cueilli dans nos petites vies puis, lévités sur nous-même, nous a embarqué dans son univers de rythmes tamouls anciens et rock/jazzy. Bon dieu, quelle voix ! jusqu'aux frissons. J'ai adoré ce spectacle intime, enfin suspendue dans le temps.
Magnifique parenthèse. La reprise de J.Hendrix couplée aux sonorités indiennes,ouah! pas de mots :
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