01 octobre, 2007

lectures

Lent dehors, Philippe Djian.


Français donc s'écoute écrire même s'il s'en défend. Il sait qu'il écrit bien et il écrit bien

et après. Un thème éculé si éculé aussi lourd qu'un chou à la crème industriel que la belle broderie autour ne suffit pas à me faire dire ouah.
Le type trompe sa femme, elle le quitte, il part aux States et cogite sur sa vie...


Un fils exemplaire, Angela Huth.
Anglaise. Je l'imagine vieille, avec une permanente et une robe à petites fleurs. Ma mère tranquille. Quelque soit l'histoire, elle est là, à mes côtés, rassurante. Ses livres sont des tasses de thé, pas de chichis, on est entre nous. Elle brosse les personnages et leur psychologie comme nulle autre pareil.
La femme se fait lourder, reste avec son fils, s'oublie. Dit comme ça, ça ne fait pas envie et pourtant...

Les cerfs-volants de Kaboul, Khaled Hosseini.
Afghan exilé aux Etats-Unis. Me fait détester le héros-narrateur à cause de sa noirceur mais réussit à la fin à me le rendre sympathique, un vrai tour de force. J'ai adoré ce livre. Une lecture toute en superlatifs. Histoire de frères de lait, d'amitié, de trahison avec en parallèle la déchéance de l'Afghanistan.



"Je me tournai vers l'ouest et m'émerveillai que, quelque part par-delà les montagnes, Kaboul existât encore. Et pas seulement en tant qu'image du passé ou titre d'un entrefilet à la page 15 du San Francisco Chronicle. Non, quelque part à l'ouest s'étendait la ville où mon frère et moi avions disputé des combats de cerfs-volants. Où l'homme aux yeux bandés de mon rêve avait connu une mort inutile. Un jour, j'avais effectué un choix. Un quart de siècle plus tard, celui-ci me ramenait exactement au même endroit."

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