03 août, 2007

hasard?

Hum, par le plus grand des hasards, il se trouve que mes écrivains préférés soient des pochtrons ou parlent de pochtrons. Pour en avoir vus en vrai -des pochtrons, pas des écrivains, Benchetrit ça compte pas-donc pour en avoir vus en vrai comme les bestioles exotiques au zoo mieux vaut s'en approcher de loin. La littérature est parfaite, elle permet une distanciation agréable, rebelle, limite romantique.

Pas chez Nick Flynn. Normal, il s'agit d'un récit. Encore une nuit de merde dans cette ville pourrie (Gallimard, 2006), à des dégrés divers, ça a été la vie de tonton-la-bibine. Mort pour l'alcool. Les cuites. La carabine. Les magouilles. L'errance. C'est quand l'histoire est vraie que l'écrivain est le meilleur. Pas d'intrigue pipeau, n'est-ce-pas Zoé (Valdès)!, du style, c'est tout. Un livre magnifique dans le Boston des nécessiteux, pas celui des chefs d'états qui vont se la péter entre-eux, entre riches de la haute.


... Retour à quatre pattes. Tapageur. Bagarreur. Je boirais bien un coup. Pour me donner de l'assurance. Me calmer les nerfs. Noyer mon chagrin. Vendrait sa mère pour un verre. Continue à servir. Un bien tassé. Plus vite. Faut s'y mettre. Grandes gorgées sans s'arrêter allez attaque. Un coup dans l'aile. A moitié murgé. Il a morflé. Il accuse le coup. Il retient le bar. Intoxiqué. La tête dans le seau. Beuverie. Charger les wagonnets. Recharger les accus. Casquette plombée sur le crane. Requinqué. Bituré. Rond comme un boulon. Un coup dans la musette. C'est l'alcool qui parle. Ca tourne. Lancé. Sans douleur. Eméché. Humecté. Gai. Pompette. Privé de ses facultés. Torché. Beurré. Bourré. ...



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