L'Europe pour une fois pouvait/peut se gratouiller le nombril tout en faisant la nique au reste du monde puisque THE expositions IN avaient/ont lieu sur le vieux continent. Tel Candide, je me souviens d'une émission sur arte il y a bien une dizaine d'année consacrée justement à l'art contemporain, tel Candide donc, j'étais fascinée par les sujets présentés, ainsi Jean-paul Reynaud et son pot de fleur géant ou ses carreaux de salle de bain ... fascinée par la vacuité, le ramdam, la reconnaissance mais surtout par le verbiage. Untel a voulu exprimer ça, ceci, celà... la mise en perspective du monde, l'activité des hommes mâchée autour de mots pompeux et gloses alambiquées. Pour décrypter ces oeuvres contemporaines, Anne Cantin dans sa chronique du néophyte / Arts Magazine n°16 ,
s'enthousiasme de la présence des médiateurs dans les musées qu'elle voudrait qu'on appelle plutôt GI (gentils intermédiaires) car ils sont là pour nous éclairer pas pour régler des litiges. J'en ai croisés (...) au Grand Palais pour l'exposition d'Anselm Kiefer, où une quinzaine de jeunes aidaient le public à décrypter l'émouvant travail de cet artiste, incompréhensible sans décodage. En effet. Quel choc devant cet épouvantrail! Un GI siouplait pour m'expliquer les tas de gravats, le palmier couché, les peintures rouillées. LA manifestation de prestige. Chute d'étoiles. Violent, narratif, tout empreint d'humanisme, riche en métaphores philosophiques, historiques ou poétiques, le dispositif fascine. Le spectacle de la peinture est là, indissociable de la matérialité des oeuvres, enchâssées, protégées de la lumière zénithale du Grand Palais.(José Alvarez, commissaire de l'expo./ supplément du mag. du ministère de la cultue et de la com... mai 2007) Coincoin. Je vois juste des débris, du talent dans quelques tableaux, un mec dont l'atelier se trouve à Barjac pas à Dunkerque, les donneurs à voir, à penser, de leçon m'emmerdent surtout si c'est moche. L'art contemp, l'art fourre-tout, l'art n'importe quoi. Bah tiens, Sophie Calle représente la France à la Biennale de Venise... Douleur exquise que ça s'appelle. Elle y raconte/photographie sa rupture après s'être faite jeter par son mec...
> le non canard de bonne compagnie de Florentijn Hofman / estuaire 200
> le non objet extraordinaire, Bottes de 7 lieues de Lilian Bourgeat/ the freak show Lyon
> le vrai Monumenta 2007 de A.Kiefer / grand palais
> le non sans titre de Cy Twwombly / Avignon
> la non rétrospective d' Annette Messager / Centre Georges Pompidou
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