du temps effiloché

Un vendredi pour un samedi. Une parenthèse avant de s'y remettre. Finir de lire les nouvelles de la veille, écouter celles du jour qui point, feuilleter le magazine de déco du mois passé -des intérieurs trop propres, trop rangés, trop design, trop top pour être vivables, parsemés de gros mots publicitaires velvet chic, zoeppritz, csao, coming b, habitat, idzif, marie's corner et autres idiotismes-, lister quelques bouquins alors que le 10/18 de N.Hornby patiente depuis maintes semaines sur la commode, glaner des infos de sorties et pester car je raterais Amp Fiddler, enfin, les yeux fermés, écouter P.Leconte sur radio-classique et nous raconter ses petits secrets de films, pourquoi avoir choisi Brahms dans Mr Hire ou Schubert dans Tandem. Se lever, non il n'est pas midi, la journée commence à peine.