
Mario Vargas Llosa, Tours et détours de la vilaine fille
Gallimard - 2006
Au vu de la longueur de la bibliographie, l'écrivain prolixe a de la bouteille et de la reconnaissance sinon on ne lui aurait pas permis d'en écrire autant. D'après le rapide aperçu internet ( wikipedia ), il s'agit même d'une figure de proue de la littérature sud-américaine. Après lecture de la dernière proue en question, il m'a semblé que le-dit roman était plutôt à classer dans la poupe, en cul de navire là où ça sent mauvais. Les premières pages étaient pourtant prometteuses, du style, de la poésie puis, petit à petit, une écriture lourdingue digne des novelas de là-bas, dit! vraiment dommage, on sent l'écrivain expérimenté, doué pour le suspense. Mais l'intrigue est si mauvaise, l'accumulation de coïcidences aussi grosses que des mamouths si insupportable qu'il m'a été difficile de finir le pavé. Au final, j'ai comme l'impression d'avoir avalé un gros flan pour obèse.
Pour ceux que ça intéresse malgré tout ou pour ceux qui désirent se venger à Noël, c'est l'histoire d'un cocu péruvien transi et maso, l'idiot fidèle et amoureux, toujours là, attendant son appel pour dire à [s]a maîtresse qu'elle était encore ce qu'elle avait sans doute cessé d'être (...): jeune, belle, aimée, désirable. Attention, si l'ouvrage est pour mémé, il y a des passages de sexe, du lèchage surtout. Et ça se termine dans le pathos...
J'adore le titre en espagnol, Travesuras de la nina mala, sa traduction en français est vraiment tarte, du flan je vous dis.
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