
C'est le temps maximum que vous prendra le livre de Sylvie Robic, les doigts écorchés, aux éditions naïve sessions. Coût, 10 euros, plus cher qu'une place de ciné, meilleur certainement que les aventures d'un 007.
Ca parle de provinciaux nés en 1963, au trou du cul du monde, sous une chape de plomb de montagnes. Sous-pulls orange et bruits de mobylette. Et puis, bing, il se produit quelque chose. Passer au punk, aux Sex Pistols, aux Stranglers, aux Clash, c'est passer à l'insurrection, à l'intensité électrique. C'est une déflagration, elle pare notre douillette adolescence provinciale de l'agressivité et du dynamisme de ses couleurs rouge et noir. C'est un livre bruyant qui hurle à notre imaginaire des airs de rock, celui-là même, inventé pour sortir les petits garçons des prisons des caresses maternelles.
Quelques 20 ans plus tard, le quarantenaire retombe en amour de son rock d'adolescence. Il retrouve ses sensations d'alors en assistant à un concert des Hoggboy, (pour les fans, c'est truffé d'anecdotes); et l'auteur nous balade jusqu'au point final dans les coulisses du groupe.
Le rock, c'est du japonais pour moi et pourtant j'ai marché.
Musicalement parlant, à la sauce fan, à la sauce règlementaire, à la sauce japonaise (pour moi).
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