Mieux qu'un souvenir kitsch qui va prendre la poussière puis la poubelle, la familia a opté pour la mise en commun des spécialités du pays de vacances, le pays basque et le périgord plein la bouche. Kir à la cerise noire et côte moelleux de Bergerac pour faire passer saucisson de porc pie noir, pâté au piment d'espelette, foie gras, fromage au nom imprononçable, assortiment de chocolats dont le noir au piment est un véritable arracheur de gueule et fous-rire. Trois verres à peine suffisent à mon bonheur, les répliques fusent, j'aime rire, j'aime cette gaieté commune gargarisée dans la tiédeur de la nuit. Je ris pour rien, - ce foie gras, il est meilleur que celui qu'on achète par ici. - normal, ici les oies, elles sont gâvées aux frites. Très drôle avec deux verres dans le nez, très con en fait, tant mieux. Avant de t'en aller, n'oublies pas ton boudin noir. A chaque retour de Normandie, papa me ramène du boudin, une grosse tranche de boudin qui finit par m'écoeurer mais je n'ai pas le coeur de lui dire. Hum, merci papa mais gardes-en donc pour toi.
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