ose balancer le petit con à propos de Sinatra au père de sa petite amie après qu'il l'eût découvert dans le placard de la chambre de sa fille et raccompagné en bagnole chez lui. Le talent dans ce film, outre l'humour juif très caustique, réside dans la dénonciation du racisme latent de la société américaine des années 50 en se focalisant uniquement sur les petits travers (et bonheurs) de la vie quotidienne. Pas de morale à 2 balles. Juste à voir, ressentir, réfléchir, écouter. Ah, la musique noire américaine. Des frissons à l'écoute du please, please, please de J.Brown. Et ce gros plan final. La vedette, une Cadillac blanche rutilante aux formes pleines et arrondies, quitte imperceptiblement son époque pour venir à nous et faire tapisserie dans un showroom sous un dernier commentaire, passéiste à souhait,si j'avais su que les choses ne seraient plus, j'aurais appris à les retenir.
23 mai, 2006
you don't walk out on Franck, Sir. It would be too disrespectful.
ose balancer le petit con à propos de Sinatra au père de sa petite amie après qu'il l'eût découvert dans le placard de la chambre de sa fille et raccompagné en bagnole chez lui. Le talent dans ce film, outre l'humour juif très caustique, réside dans la dénonciation du racisme latent de la société américaine des années 50 en se focalisant uniquement sur les petits travers (et bonheurs) de la vie quotidienne. Pas de morale à 2 balles. Juste à voir, ressentir, réfléchir, écouter. Ah, la musique noire américaine. Des frissons à l'écoute du please, please, please de J.Brown. Et ce gros plan final. La vedette, une Cadillac blanche rutilante aux formes pleines et arrondies, quitte imperceptiblement son époque pour venir à nous et faire tapisserie dans un showroom sous un dernier commentaire, passéiste à souhait,si j'avais su que les choses ne seraient plus, j'aurais appris à les retenir.
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